La journée a été célébrée sous le thème « Arbre, un capital de résilience pour un développement endogène » et a rassemblé les autorités administratives, militaires, paramilitaires, coutumières, religieuses, ainsi que les membres de la veille citoyenne de Banfora.

Les responsables de la région ont exhorté les populations à s’engager dans la reforestation pour lutter efficacement contre les effets du changement climatique et léguer un environnement sain aux générations futures.

Le gouverneur a souligné l’importance de cette journée en invitant la population à participer activement à la plantation d’arbres pour embellir les espaces, créer de l’ombrage et améliorer la qualité de vie, en cette période de chaleur intense.

« Il faut planter utile, planter et entretenir. Pendant toutes ces saisons pluvieuses, j’invite tout le monde à planter les arbres.

Plantons les arbres et entretenons les arbres » à conseiller le Gouverneur de la région des cascades.

Plus de 500 plants ont été mis en terre le long de la grande voie du carrefour de l’évêché jusqu’au cours d’eau de Tounguena, sous la supervision technique de la direction régionale de l’environnement.

Le directeur régional de l’environnement a également encouragé la population à planter et entretenir les arbres tout au long des saisons pluvieuses, soulignant l’importance de l’entretien des arbres pour en assurer la pérennité.

« Il y a eu un travail de fond qui a été déjà fait. Nous avons effectivement rencontré les riverains et avec le temps, nous allons toujours continuer, à les sensibiliser pour qu’ils s’approprient effectivement de cette activité-là. Parce qu’avant tout, les premiers bénéficiaires, c’est bien des riverains », a laissé entendre Monsieur RABO, le Directeur de l’environnement.

pour le PDS de la commune, Monsieur Yakouba BBARO, l’entretien de ces plants incombe à tous les riverains et encore plus à ceux qui ont eu la chance d’avoir un devant leur cour.

« Il est crucial que chacun prenne part à l’entretien des arbres plantés pour assurer leur développement optimal et contribuer à la préservation de l’environnement local », a conclu Monsieur BARRO.

En somme, cette célébration a marqué un engagement fort en faveur de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les effets du changement climatique dans la région des Cascades, démontrant ainsi une volonté collective de contribuer à un Burkina Faso plus vert et durable.

La perte d’un fœtus est une tragédie dévastatrice qui laisse la femme affectée dans un tourbillon d’émotions intenses. Malheureusement, les proches ont souvent du mal à comprendre la profondeur de cette douleur et ne parviennent pas à offrir le soutien émotionnel nécessaire. Dans cet article, nous explorerons la souffrance silencieuse des femmes confrontées à la perte d’un fœtus. En partageant leurs histoires et en sensibilisant le public, nous espérons briser le silence et encourager une meilleure compréhension de cette réalité douloureuse.

L’isolement invisible:

Lorsqu’une femme perd un fœtus, elle peut se sentir isolée et seule dans sa douleur. Les proches, malgré leurs meilleures intentions, peuvent minimiser cette expérience, en la considérant comme moins importante que la perte d’un enfant déjà né. Cependant, la douleur est tout aussi réelle et profonde. Les femmes endeuillées se retrouvent souvent à surmonter cette épreuve seules, sans le soutien dont elles ont désespérément besoin.

L’impact émotionnel:

La perte d’un fœtus entraîne un choc émotionnel profond. Les femmes font face à une multitude d’émotions telles que la tristesse, la colère, la culpabilité et la confusion. Leurs espoirs et leurs rêves pour l’avenir sont brisés, ce qui peut provoquer une détresse psychologique considérable. Il est crucial de reconnaître que ces émotions sont légitimes et nécessitent un soutien bienveillant de la part de la famille, des amis et de la société dans son ensemble.

Briser le silence :

La sensibilisation est la clé pour briser le silence qui entoure la perte d’un fœtus. En partageant des récits de femmes ayant vécu cette expérience, nous pouvons aider les autres à comprendre la complexité de cette douleur. Il est essentiel d’établir un environnement où les femmes se sentent en sécurité pour exprimer leur chagrin et chercher du soutien sans jugement. Ensemble, nous pouvons changer la perception sociale et faire en sorte que ces pertes soient reconnues et respectées.

La perte d’un fœtus est une épreuve déchirante pour les femmes qui la vivent. Il est temps de briser les tabous et d’éduquer la société sur la gravité de cette douleur. En reconnaissant la validité des émotions ressenties par les femmes en deuil et en offrant un soutien empathique, nous pouvons contribuer à alléger leur fardeau. Personne ne devrait traverser cette épreuve seul. Il est temps de tendre la main et de soutenir les femmes qui ont vécu la perte d’un fœtus, pour qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules dans leur agonie silencieuse.

Courage à toutes ses mamans qui n’ont pas pu voire leur bébé naître.

Banfora, Burkina Faso – Du 15 au 25 mars 2023, la Place de la Nation de Banfora a été le théâtre de l’événement cinématographique majeur, le FESPACO Banfora 2023. Sous le thème « Cinéma, Vecteur de Paix », cette édition a marqué les esprits en mettant en avant le rôle essentiel du cinéma dans la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

L’événement a été honoré par la présence du gouverneur de la province de la Comoé, qui a présidé les festivités, soulignant ainsi l’importance de cette célébration culturelle pour la région. Les projections cinématographiques ont débuté juste après le mot de bienvenue du Président du Conseil de Développement Social (PDS) de la commune et le discours inaugural du gouverneur de la région, créant un départ dynamique pour le festival.

Le festival a débuté avec une conférence inaugurale sous le thème « Fondamentaux de la Paix et de la Cohésion Sociale : Culture, Tradition et Religion pour le Renforcement des Liens Intra et Intercommunautaires. » Cette conférence a rassemblé des personnalités locales, des représentants des communautés religieuses et de l’administration, ainsi que des cinéastes éminents. Elle a mis en lumière l’importance de la culture, de la tradition et de la religion comme catalyseurs de la paix et de la compréhension mutuelle.

Le festival a également présenté une série de projections cinématographiques captivantes, mettant en avant des films qui traitaient des défis liés aux déplacés internes et au contexte sécuritaire. Les déplacés internes, participant activement, ont produit deux films de 15 minutes chacun, offrant un regard perspicace sur leur réalité.

Un concours de slam sur le thème de la paix a permis aux artistes locaux de s’exprimer et de transmettre des messages inspirants, renforçant ainsi le dialogue sur la paix et la tolérance. De plus, une rue marchande a offert l’opportunité aux artisans locaux de présenter leurs créations, mettant en avant la richesse culturelle de la région.

Les prestations artistiques ont également été un moment fort du festival, avec des artistes locaux qui ont enflammé la scène et transmis des messages de paix à travers la musique, la danse et le théâtre.

Le point culminant du festival a été la formation en cinéma et réalisation audiovisuelle, qui a permis aux jeunes cinéastes en herbe de développer leurs compétences et de contribuer au riche patrimoine cinématographique de la région.

FESPACO Banfora 2023 a été un succès retentissant, réunissant des acteurs clés de la région et des cinéastes du monde entier pour célébrer le pouvoir du cinéma en tant que vecteur de paix. Cet événement a renforcé les liens entre les communautés et a ouvert la voie à une compréhension plus profonde de la culture et de la diversité, tout en encourageant le dialogue sur des questions cruciales liées à la paix et à la cohésion sociale.

La présidence du Gouverneur de la région des Cascades, le Colonel M. Jean Charles SOME , le parrainage de monsieur Diakalia KONE, député à l’assemblée national, la  marraine le Dr Emma KANTIONO  et les conseils de Monsieur Ardjouma SOMA, ex DG du FESPACO ont ajouté une dimension spéciale à ce festival exceptionnel.

Où iront les cultivatrices après la création du parc d’attraction? la réponse en vidéo

Les échanges avec le Président de la Transition ont porté sur la situation au Niger, qui est calme et sous contrôle selon le chef de délégation.

« Nous avons aussi parlé du soutien. Il faut le dire, nous avons reçu un très fort soutien du Burkina Faso. Comme vous le savez, un certain nombre de pays de la CEDEAO ont décidé d’appliquer des mesures sévères de sanctions contre le Niger », a rappelé le Général de corps d’armée.

Salifou MODY a ajouté qu’en plus des sanctions de la CEDEAO, il est question d’une intervention militaire. Et, « au cours de nos échanges, nous avons parlé précisément de cette situation parce que nous ne souhaiterions pas que le Niger devienne une nouvelle Libye », a indiqué le chef de délégation, selon qui, les efforts seront conjugués pour éviter cette situation.

« En coordination avec nos frères du Burkina Faso, nous avons décidé d’entreprendre un certain nombre d’activités pour sécuriser nos populations et sécuriser nos deux pays », a ajouté le chef de délégation du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Salifou MODY.

     Direction de la communication de la Présidence du Faso

Après deux (02) ans de formation à l’Ecole Nationale de Police( ENP), la 52ème promotion à fait sa sortie le vendredi 21 juillet 2023. Elle a été baptisé  » RECONQUETE ». La cérémonie officielle de la promotion   » RECONQUETE », a eu lieu dans  l’enceinte de l’ENP sous le thème: » Contribution de l’Ecole Nationale de Police à la mise en œuvre de la Politique de Sécurité Nationale, (PSN) ».

936 policiers dont 747 sous-officiers de la police nationale et 186 policiers municipaux de tous grades confondus(01 inspecteur, 19 contrôleurs, 54 assistants et 115 agents), ont prêtés serments et le délégué de la promotion, Sayouba SAWADOGO, au nom de ses collègues, a intervenu en ces termes: » Nous nous engageons à ne pas faillir à notre devoir, même si nous savons que la tâche ne sera pas facile » a t’il promis.

Le parrain de la cérémonie, Lassiné Diawara c’est adressé à ses filleuls et n’a pas manquer de les prodiguer des conseils en leurs demandant d’avoir le sens de l’action et son utilité, mais aussi du patriotisme et du professionnalisme sur le terrain.

Mr Simon COMPAORE ,Ancien maire de la mairie central ,Ancien ministre d’État ministre de la sécurité à marquer sa présence au près du Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma BAZIE représentant du haut patron de la cérémonie, Monsieur le Premier Ministre, chef du Gouvernement, Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambèla.